Un blog avec des messages, pleins d'espoir, de la lumière et de l'amour, reçus depuis la Source Universelle de l'Esprit Christique.

Le premier message est de 1991. Les suivants datent seulement depuis 2004. La raison est que le premier figurait comme une sorte d'introduction de programme. Plusieurs années ont été nécessaire pour venir à la hauteur de de ce qui était projeté. Ce n'est que récemment qu'il est devenu évident que les messages n'ont pas pu voir le jour qu'au fur et à mesure que leur contenu répondrait à une conscience plus réveillée dans un vécu réelle.

Ainsi ces messages ne sont pas le fruit d'une canalisation classique par médium. Il n'y a donc pas un intervenant entre celui qui parle, l'Esprit Christique ou Dieu, l'Ancien des Jours, et l'auteur lui-même. Il s'agit donc d'une inspiration directe par une connexion intime avec la source de nous tous : l'Âme Universelle. La traduction précise de l'information reçue dépend donc de l'exactitude de la connexion de son auteur et de la manière plus ou moins juste qu'il a traduit ces messages dans une langue, espérons, compréhensible.

L'idée est venue de réunir ces messages dans un livre. L'inconvénient est le prix, étant donné les images en couleurs. Finalement, Internet paraissait le plus indiqué pour que ces messages soient accessibles à tous. En outre, il nous paraît que nous concrétisons des pensées qui viennent de la Source qui nous appartient à tous.
En outre, par l'intermédiaire d'un blog il y a la facilité de créer une communication interactive.

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vendredi 27 janvier 2012

Message du 12 mai 1991

Fête de Jeanne d’Arc
Avec son courage, son audace et sa persévérance.

Dans l’éveil de la conscience spirituelle de l’homme à l’échelle planétaire, l’appel est fait à notre responsabilité, de son intégration harmonieuse. Que sa perception devienne plus intelligente, sa compréhension plus claire, logique et transparente. Que la force d’amour fraternel, force centrale de cet éveil soit comprise.
La fusion de l’ascension de nos corps matériels avec la descente de notre esprit dans l’unité  de notre âme est un travail alchimique suprême et se fait progressivement comme la création elle-même qui est le souffle éternel de l’expression divine. Cette fusion contient une spiritualisation du monde matériel et une matérialisation du monde spirituel dans une unité. Elle demande une rectification permanente de notre comportement et de nos idées à travers les révélations continuelles des nouveaux horizons de compréhension de la force unifiante de l’amour.
Cette force unifiante s’exprime à travers un arc en ciel de manifestations et essences.
Voilà la difficulté de discerner les innombrables niveaux de la création, les sept fois sept qui se diversifient à l’infini, en gardant en même temps cette essence fondamentale, intelligente et unifiante qui est l’amour éternel, créatif et divin.
A l’aurore du temps du verseau-balance l’étendu des changements fait appel à notre réflexion. Cet appel vient de la force de Christ en nous. Le Christ en nous c’est le point d’amour de notre âme que nous sommes dans le cœur de Dieu, que nous appelons Notre Père. Ce point d’amour est actuellement éveillé par notre compréhension agrandissant de l’état de frère et sœur de chaque homme, chacun fils ou fille du même Dieu.
Cette compréhension naît, sans faire distinction de pouvoir, d’expression de vie, de langue, de couleur ou de façon de se relier, exprimé dans une religion, dans la même et unique source de la création, Dieu, notre Père. Tous et tout porte sa présence, sa force de vie éternellement créative comme un germe d’amour, une cellule ou un point dans le cœur ou le noyau.
Par la compréhension nous pouvons créer le champ d’équilibre pour développer cette graine vers la beauté de sa floraison, la floraison de la fleur d’amour universel.
Il y a un peu plus de mil neuf cents ans nous avons reçu le message d’amour. Il a été semé dans le cœur de nos frères et sœurs, les buissons les plus ardents de l’époque qui, à leur tour, ont répandu ce feu lumineux à travers tout le cœur du Christ : l’humanité. A travers multiples conflits, erreurs et souffrances, mais aussi à travers les grandes et petites joies de la vie, l’homme a depuis lors progressé dans l’amour comme un enfant. L’enfant divin a d’avantage pris conscience de soi mais aussi de l’autre. Comme l’adolescent actuel, il est maintenant perturbé par la dualité de la vie, la dualité entre esprit et matière, entre aspiration et expression. Il est déchiré par un monde qui ne comprend pas encore le travail de la fusion qui est propre à l’amour. Il se sent étouffé par un monde aveuglé, par l’opposition des intérêts matériels de droit et de gauche, des idées fixées, dominantes de toute sorte.
Cet adolescent, nous sommes. Cet adolescent, qui s’éveille au niveau de la fraternité et de la solidarité humaine, qui doit revoir son comportement d’enfant, inconscient pour une partie, irresponsable par conséquence, poussé par des idées polarisées vers des extrémités, trop catégoriques ou trop idéalisées, à la fois trop avancées, compliquées et trop peu accessibles et nuancées. Comme l’adolescent retrouve la valeur de certaines idées de son enfance, nous devons reprendre des idées et des concepts perdus dans les archives de l’histoire.
L’époque de Jésus, prédécesseur du Christ dans le homme, nous paraît actuellement comme une histoire lointaine que nous nous souvenons mal. Plus que le temps avance plus que nous avons tendance à remettre en cause, à être troublés. Le temps passé nous permet de prendre aussi le recul nécessaire pour une compréhension plus exacte, juste et nuancée. La vérité historique de plusieurs faits a été cachée ou effacée même pour divers raisons. Plusieurs faits étaient estimés à détourner au retarder l’évolution harmonieuse de l’homme enfant divin.
Comme les parents voilent certaines choses aux enfants, à tort ou à raison, ainsi les maîtres religieux et spirituels ont voilé ou interdit même des faits et concepts difficilement compréhensibles dans leur contexte juste. Ainsi le travail du rêve a fait son chemin puisqu’en plus, l ‘homme ne pouvait pas encore comprendre l’étendu des mots : « mon royaume n’est pas de ce monde », l’idéal du rêve s’est accentué en s’imaginant un paradis céleste, au-delà dans le ciel. Mais, le septième et dernier ciel est peut-être profondément lié au premier ! La terre n’a-t-elle pas une place dans le ciel ?! Peut-être c’est la vocation de la terre et de l’humanité de devenir le lieu et l’organe de rencontre privilégié de tous les mondes, spirituels et matériels. N’est-ce pas la vie terrestre l’expression de ces rencontres à travers les points de compréhension et de conscience de leur fusion dans notre âme ?
Si ce royaume de nos âmes peut nous relier par la conscience et la compréhension à tous les niveaux de la création, il est forcément l’expression du royaume de l’unité de Dieu dans son cœur, le noyau d’échange qui est la terre. La fusion avec ce royaume universel nous permettra de comprendre la place dynamique, unique et sacré de notre planète et de nos âmes qui s’y incarnent.
Nos incarnations successives permettent la fusion progressive et consciente avec tous les aspects de la création qui nous sont offerts à travers le véhicule planétaire et sa liaison avec le système solaire et galactique. C’est notre école de la créativité et de la vie éternelle de l’amour qui en même temps peut devenir la maison sacré de Dieu, la maison de la joie de sa Vie. Ceci constitue la clef du sentier de chaque Fils de Dieu, de chaque homme, fils unique, frère de l’Unique.
Si le message d’amour nous a amené près de la perfection théorique de Dieu, son but pratique a bien été reçu. Beaucoup de progrès a été fait sur le plan de la vie humanitaire. Le travail équilibrant de l’amour a amené une grande partie de l’humanité à la réflexion mentale. L’homme a augmenté et généralisé son pouvoir mental. Plus qu’avant il fait des réflexions sur l’équilibre à travers les problèmes qu’il rencontre. Il se sent de plus en plus concerné dans tous les domaines de la vie et il commence y adapter sa responsabilité.
Plus que jamais il cherche un nouvel équilibre, une nouvelle place dans le règne humain qu’il commence à voir comme une unité: l’humanité fraternelle. Néanmoins, il nous manque la synthèse des leçons de la vie à travers ceux qui, par leur conscience, sont les plus sages et les plus responsables. Il nous manque la sagesse de l’amour compris dans tous les domaines de la vie.
Nous avons constaté que, malgré nos imperfections et les défauts de nos talents, nous sommes devenus des adolescents divins. Nous sommes arrivés à la porte, sur le seuil d’un nouveau paradis, le royaume de la conscience de nos âmes. A ce royaume sont appelés toutes les âmes de l’humanité, n’importe leur évolution, la place ou les talents que chacune a reçus ou obtenus. L’élection dépend seulement de la conscience fondamentale de l’unité de nos vies. La conscience est l’expression que nous sommes des parties intelligentes et responsables dans le corps universel de Dieu au niveau de son cœur : l’humanité et toute la vie planétaire et cosmique y adhérée progressivement. Selon cette conscience nous sommes responsables de nos possibilités et de leurs conséquences d’agir et de comprendre pour nous mêmes autant que pour nos frères et sœurs humains par l’échange de nos talents, constituant ainsi dans la complémentarité les cellules vitales et indispensables de l’humanité : le corps du Christ, le cœur de Dieu, organe central de fusion et de rencontre.
En tant que germe d’amour dans le cœur christique de Dieu, il nous faut une juste compréhension de ce que nous appelons  la réincarnation de l’âme. Jusqu’à nos jours l’Occident n’avait pratiquement pas l’attention, ni la mémoire pour la vie de l’âme. La notion de réincarnation est profondément liée au notion de l’unité et sa continuité cyclique par des échanges progressifs dans la création, au notion de la résurrection par la conscience et de la justice selon notre responsabilité et enfin et surtout au notion de la fraternité et de la solidarité.
Comme tout est unité, tout est échange continu. Chaque échange passe par l’équilibre de la fusion et crée un niveau supérieur. C’est ce qui se passe dans chaque trou noir de notre corps, aussi bien que dans le centre, le hara, de notre galaxie. L’enchainement de ces niveaux forme l’unité de la vie divine et universelle, l’échelle de la création, symbolisée dans l’échelle de Jacob. Par, dans et avec nos âmes le corps christique de Dieu se transforme, à travers des incarnations successives des mêmes essences sur un plan de conscience manifestée, vers une vie toujours plus comprise en tant qu’expression de sa perfection.
Si le royaume de Dieu est celui de la fusion et de l’échange par respect, par l’amour compris pour tous et tout  dans nos âmes, c’est d’abord sur terre, organe et véhicule divins de rencontre de tous les niveaux de la création, qu’il doit s’établir et se manifester à l’aide et à travers l’unité de nos corps et de nos esprits. La notion d’un ciel, d’un paradis au-delà, est une abstraction de l’unité de la création. C’est une polarisation du monde spirituel. Bien sûr, la mort physique nous amène au-delà de ce monde qui est déjà dans le ciel, mais que nous vivons encore en conflit. La mort physique nous amène au-delà de ces conflits vers une libération selon le degré d’évolution de compréhension  et de responsabilité de nos âmes. Nous comprenons ainsi que certaines âmes ne vont pas très loin. Mais la création est éternellement fusion entre esprit et matière sur infiniment de niveaux différents, aussi au-delà de notre monde physique dense.
La création progresse comme le cycle de la respiration. Le repos après l’expiration est comme l’abstraction de la vie terrestre concrète et correspond à la nudité de l’hiver. C’est la période de ressourcement de nos âmes sur des plans plus ou moins élevés selon notre évolution. Ce repos après l’expiration est nécessairement suivi par l’inspiration du printemps. Le courant revitalisant, emmagasiné pendant le repos, arrive à un point de tension tel qu’il éclate et donne naissance à une nouvelle vie pleine d’espoir et de nouvelles possibilités d’évolution qui se réalisent par la respiration abondante de l’été. Elle permet à son tour la récolte de nouvelles acquisitions ou fruits dans l’expiration de l’automne. Dans le dernier souffle de l’automne, l’expérience du cycle accompli est ramassée, retirée et attirée sur le plan spirituel correspondant. Le fruit du cycle accompli devient le point du départ, la cause principale, pour les faits du cycle prochain.
La compréhension de ce mouvement éternel, progressif et cyclique, attirant et exprimant une conscience toujours plus grande de la création, nous ramène chaque fois à l’incarnation dans le monde approprié pour la fusion de l’esprit et de la matière cosmiques dans nos âmes. La mort et la naissance sont le flux et reflux entre cette polarité, la désincarnation et la réincarnation de nos âmes les vagues cycliques de la mer cosmique, éternellement créative. Chaque naissance devient alors une nouvelle possibilité de devenir conscient, de s’approcher de la résurrection éternelle de notre âme par sa découverte consciente de soi-même sur des plans toujours plus élevés et universels.  Chaque mort devient ensuite une transition, une libération éternelle vers des plans essentiels ou spirituels de synthèse. La synthèse de cette libération consommée, notre âme est poussée à son expression à travers l’incarnation dans des expériences appropriées.
L’initiation du refus ou le respect pour les lois universelle de la création ou la volonté de Dieu est lié au pouvoir de synthèse de l’âme et le mouvement cyclique de sa vie créative. La synthèse consciente lui-même de la vie de l’âme et la répartition de son énergie créative, amenant à la naissance en liberté, forment les fondements des trois initiations supérieures dans une vie toujours plus libre, plein d’amour et éternellement consciente. Ceci fait partie des sentiers d’expression supérieure de nos âmes et des niveaux cosmiques universels et divins de leur conscience.
La polarisation et l’idéalisation de la vie spirituelle sont liées à toute religion et à toute personne qui, par sa vie, incarne un aspect idéal, divin, appartenant, selon notre compréhension, au monde de la perfection et de l’abstraction théorique. Nos aspirations, nos rêves d’un monde idéal, nous éloignent  ainsi toujours de sa réalité essentielle. Ils nous font égarer en dehors des tensions cycliques. Pourtant la création est sa respiration cyclique, fusion et diffusion, par et dans la compréhension de son équilibre progressif de son amour universel. Il faut le courage éternel, de la modestie continue, pour se fusionner avec cette force divine.
Ce que nous avons reçu à notre naissance et ce que nous avons semé pendant la jeunesse de notre âme, en tant qu’incarnation d’homme, enfant divin, nous le voyons agrandi aujourd’hui dans notre vie d’adolescent. L’éveil conscient de la vie de notre âme, au-delà des limites d’une vie physique, unique, constitue notre renaissance en dehors des ténèbres de notre passé à la porte de la lumière de la conscience de l’adulte dans l’avenir. Cet éveil fait partie de la compréhension de notre place divine dans le corps de Dieu et sa vie éternelle et progressive. Cet éveil signifie l’expérience de la résurrection du Christ en nous. Cette conscience est inlassablement liée à la vie progressive de l’âme, toujours plus riche, à travers de cycles d’incarnations des mêmes entités spirituels dans la matière. Elle est inlassablement liée à la loi universelle de la continuité éternelle et intelligente de la création.
Pour avoir la lumière de compréhension du monde actuel nous étudions l’histoire. Dans cette recherche la terre dévoile progressivement, comme un livre, les traces intelligentes de son passé, de la vie qu’elle développe, et ainsi de l’évolution intelligente de l’homme. Cette histoire est l’expression de son évolution spirituelle et renvoit à l’évolution intelligente de nos âmes, leur passé, les traces de leurs incarnations, dessinées par la justice, conforme à nos expériences. L’histoire contient à la fois l’effet matériel et spirituel de l’humanité. El montre la vie matérielle et spirituelle de l’homme, unifiées dans son âme, souffle créatif et divin. La synthèse de ces deux pôles historiques forme une clé pour la compréhension de la vie de l’âme de l’humanité, des nations, des groupes et familles et des individus.
L’histoire est la science de la compréhension de la vie progressive de l’âme de l’homme dans sa fusion éternelle avec les différents niveaux de la création, allant du niveau plus dense et planétaire au niveau cosmique et les niveaux plus insaisissables, limpides et universels. Les crises de l’homme marquent cette fusion justifiante, rectifiante et progressive avec le monde de la compréhension de l’amour et de la sagesse. Les valeurs que l’homme exprime à travers tous les domaines de sa vie en sont les projections plus ou moins intelligentes. Le comportement de l’homme n’exprime que le degré de sa compréhension de l’amour divin et universel, le degré de son pouvoir de créer perfection et équilibre sur son niveau d’essence planétaire. Au fur et à mesure que le pouvoir mental et la réflexion de l’homme évolue, il en devient conscient dans les expressions de sa vie et il se rend compte de sa responsabilité pour l’expression de l’amour. Il prend conscience que chaque déséquilibre qu’il provoque, tant dans le bien que dans le mal, aura des conséquences qui retomberont à lui-même. Il se rend compte enfin que chaque équilibre n’est toujours que relativement parfait pour le moment

Le jugement et la notion du bien et du mal sont liés à la compréhension des aspects d’harmonie progressive de la fusion dynamique de l’amour créatif et divin. L’homme commence à comprendre que cet amour est échelonné du niveau individuel, personnel ou restrictif jusqu’au niveau humanitaire, communautaire ou planétaire et même au-delà. Il commence à comprendre que sa vie est l’expression de l’ascension de son âme sur cette échelle d’unité de la diversité. Ainsi l’homme exprime d’avantage et plus ouvertement sa vraie identité d’un être d’amour, preuve vivante et consciente de la création divine.
En tant que cellule du cœur divin, l’homme exprime dans l’histoire sa place dans la confrontation entre esprit et matière. Cette place s’exprime intelligemment à travers les noms qu’il porte, sa descendance, son appartenance à des groupes, sa nation et continent, enfin, à travers toutes les expressions de sa vie. La vie de nos âmes suit un dessin intelligent qui, pour des raisons d’évolution, est resté voilé. Ce dessin est intelligemment compréhensible, même scientifiquement déterminable et démontrable, quand la science retournera dans la maison de l’unité et de l’équilibre entre esprit et matière.
Comme tout est lié, unité et religion (sacrée), c’est par la voie de synthèse, de la compréhension intelligente de notre âme, de sa vibration musicale, de son expression dans ses noms, ses relations, ses activités par le « connaît-toi toi-même » (le gnoti sauton de Socrate), que l’homme trouvera les clefs de la vie de son âme et les traces et les cycles de ses réincarnations. L’homme trouvera les clefs qui constituent le livre de vie des âmes dont l’arbre de l’évolution, l’arbre de la vie, a ses racines qui remontent à Celui qu’on appelle l’Ancien des Jours : Adam. Ce livre de la vie ne sera pas un livre ordinaire, destiné à être publié. Pour la plupart des hommes ses données surpassent encore la compréhension individuelle et donc la maîtrise de son comportement. Pourtant, plusieurs aspects ont déjà été dévoilés à certaines personnes. 

Comme les plus grands arbres prennent le plus de vent et se font entendre le plus le livre de la vie contiendra, comme des points de repère, des indications sur les vies des âmes les plus avancées, les plus renommées ou les plus remarquées. Il contiendra les éléments individualisés, les clefs de l’énigme sacré des pouvoirs dans le monde et pourra et sera complété sans cesse. Il sera corrigé et plus exacte avec son élaboration dans le temps par le travail fraternel et collégial de ceux appelés à ce but. Les grandes lignes de ce livre, les grandes lignes de la vie des âmes, des exemples et des conclusions vitales, demanderont pourtant publication et explication puisqu’elles touchent à l’épanouissement de la vie de toutes les âmes et de la constitution de la fraternité humaine.
A travers des exemples nous sera montré comment nous somme frères les uns des autres. Quelle autre attitude nous aurons l’un envers l’autre si nous savions que nous étions les pères, les mères, les enfants, les frères, les sœurs de la famille de l’un de l’autre dans le passé !  Quelle autre attitude nous aurons l’un envers l’autre si nous savions la possibilité par exemple d’une relation de père et fils dans le passé !
La justice divine nous place ainsi chaque incarnation conformément à la réponse de nos âmes, à la vie du cœur du Christ et du corps divin. Nous recevons ce que nous méritons, comprenons et voulons : les leçons du Paradis, du Purgatoire ou de l’Enfer sur cette Terre qui bouge dans le ciel et qui en fait partie. Comment changerait notre comportement l’un en vers l’autre dans la compréhension de cette fraternité et solidarité pour laquelle nous sommes responsables ?  Les différences de situation ou du pouvoir qui à quelqu’un de nous puisse être attribués seraient dénués de leurs attractions aveuglantes pour des fins isolés. Ceci ouvrira la voie de l’échange libre des talents ou pouvoirs de chacun

Chacun de nous est un maître  pour les autres, mais nous sommes en même temps l’élève des autres. Ainsi le jardinier est d’une importance aussi vitale que l’agriculteur, le commerçant, le scientifique, le président ou le pape.
Pardonnons-nous donc frères et sœurs, l’un à l’autre, pour tout ce que nous avons fait l’un à l’autre. Pardonnons-nous notre incompréhension qui a amené l’un ou l’autre dans des moments de désespoir, de rejet, d’abus ou de faute quelconque. Ressentons que le temps est là qu’une nouvelle partie du dessin de notre Père se révèle. La maturité d’une grande partie de l’humanité et le progrès individuel de ses membres sont venus au point de compréhension que le salut autant de l’individu que de l’humanité dépend de la sagesse. Les exemples du capitalisme individualiste et du communisme totalitaire sont ressenties tous deux comme des échecs d’extrémisme de l’égoïsme individuel ou collectif. La compréhension de l’amour, de l’équilibre accepté dans la fusion des opposés, pousse l’humanité dans son entier vers un comportement plus sage. Ainsi, les conditions préalables à la manifestation plus réelle, consciente et vivante d’un âge d’or ou du Royaume de Dieu sur terre, commencent à être remplies. 

Dans ce contexte nous savons et nous en sommes informés que le retour du Christ est immanent. L’humanité qui cherche une nouvelle harmonie pour exprimer une compréhension approfondie de l’amour-sagesse dont les membres se veulent comporter comme des frères et des sœurs du Christ, même s’ils n’en sont pas encore complètement conscients, attire inévitablement la manifestation du Compagnon de Service, cristallisé dans une personne. A ce sujet, ne dit-on pas que Jésus, réincarné, se trouverait actuellement en Syrie ? Mais Sirius, le grand chien, est le principe du mental, de la compréhension au niveau de l’univers. Peut-être il se trouve donc dans le pais où c’est incarné ce principe, s’exprimant au niveau planétaire. Peut-être est-ce lié à l’esprit et l’âme de Sirius le grand. Les influences spirituelles au niveau des affinités des sons, peuvent donner des confusions. La synthèse seulement pourra nous aider.
Les conditions atmosphériques et cosmiques changent de plus en plus. Les douleurs d’une naissance se font sentir de plus en plus sur tous les niveaux de la vie planétaire. Pour une partie importante, ce que nous ressentons comme douleur, est causé par des situations de conflits et de tensions par manque de compréhension et de responsabilité (capacité de répondre de façon juste). Ce sont les douleurs qui accompagnent l’enfant divin, qui passe l’épreuve de son de son adolescence. Ces temps de perturbations  peuvent amener beaucoup d’erreurs, de polarisations exagérées. Sachant pourtant que l’essentiel des changements tend sur plusieurs niveaux vers l’intégration du monde spirituel dans le monde matériel.
Une attitude positive et consciente de compréhension de ce processus ne pourra que faciliter son progrès d’une façon plus harmonieuse. Les phénomènes physiques, planétaires et cosmiques sont les outils pour agrandir notre compréhension, la raison de la science et les appels à l’expression de la vérité de notre amour fraternel, les moyens de lutte pour nous approcher mutuellement du cœur christique et humanitaire de Dieu. Créons des pensées positives et non-catastrophiques. Créons le travail scientifique de synthèse pour prévoir. Les forces cosmiques suivront le degré d’harmonie de notre travail  commun et de nos pensées constructives.
Ressentons que ce temps nouveau est bien là, le printemps d’une nouvelle époque où nous allons nous rendre compte que nous sommes passés par la porte de l’initiation de la conscience divine et christique en nous. Cette conscience travaille actuellement en nous, même si nous n’en sont que plus ou moins conscients, un travail par cet aspect triple et divin : intégration, fusion et création ; Intégration par l’esprit de la compréhension et de la conscience ; fusion par la force de l’amour universel et fraternel qui harmonise et équilibre, ce qui amène à la création d’un monde plus parfait, la réalisation de la volonté divine.
Il nous faudra donc abandonner beaucoup d’idées fixes, habitudes vétustes et comportements aveugles, autant de pièges et de mirages sur la voie de la perfection. Il faudra rénover les idées et les comportements habituels, les fusionner pour créer un comportement nouveau, plus riche, harmonieux et parfait. 

Le but n’est pas une spiritualisation et divination abstraites de ce monde, ni de notre âme, mais de l’intégration dans une fusion créative. C’est là que se trouve la porte de notre pouvoir divin, porte qui nous amène dans l’unité de pouvoir créatif et parfait de notre Père avec lequel nous formerons consciemment le grand véhicule de l’univers de tout.
Si obstinés et aveugles que nous sommes, les religions doivent se rapprocher pour se fusionner. Toutes elles forment des aspects sortant du même cœur du Père. Toutes elles forment les qualités de son sang vital, destiné à nourrir les âmes de l’homme selon l’époque de leur révélation. Le pouvoir du feu sacré, révélé progressivement par l’hindouisme, cristallisé dans Krishna (Cristo naciente), expression du sang noble, le sang bleu et céleste du cœur de notre Père, pourra se fusionner avec le pouvoir de l’eau sacré christique, le pouvoir de la perfection de l’homme divin, révélé et cristallisé par Jésus, le Christ, expression en même temps, par le sang versé sur la croix, de la liaison entre la Mer Cosmique Universelle, porteur de la lumière de l’Esprit Bouddha de notre Père, et l’homme. L’eau vivante est celle de la Terre, expression divine de la Création, concentration et synthèse des qualités et aspects divers de la Création, formant l’image de Dieu : l’homme fils du Père.
Ce feu sacré, cette eau sacrée, peuvent se fusionner, dès maintenant, dans le souffle sacré bouddhique des airs du verseau-balance. Par le souffle universel spirituel de la compréhension équilibrée, l’homme peut se fusionner dans la compréhension de la sagesse, expression et qualité suprême de la force de l’amour divin. Cette fusion par la compréhension par l’Esprit Saint, provoquera l’unité entre esprit et matière, entre chaque homme, conscient de sa qualité de souffle divin et christique, fils fraternel de Dieu ; unité entre les véhicules physiques, qui expriment cette vérité fraternelle au niveau de l’individu et unité avec le véhicule planétaire qui exprime la fraternité de l’humanité en tant qu’unité de conscience avec les autres règnes de sa nature. Ainsi, notre planète, notre véhicule terrestre deviendra notre Terre Sacrée sur laquelle tous les pays peuvent devenir des pays saints, contenant les membres du Peuple élu.
Essayons de comprendre de façon juste la divinité de l’homme. La divinité de l’homme nous est innée par la qualité de la création divine. Cette qualité doit être découverte par le baptême du feu ou de la lumière de notre compréhension et par l’effort continu ou le sacrifice de nous aligner dans notre vie expressive à cette conscience. C’est la force de l’amour qui nous aide à comprendre cette lumière divine dont Jésus, joyau du cœur christique de l’humanité, cœur de Dieu, était le prophète, le témoin, le prêtre qui y prêta son âme, le précurseur. En rassemblant cette force du cœur en lui, il exprimait la cristallisation de la force de l’amour unifiant du cœur de Dieu, devenant le noyau du cœur de l’humanité dans sa qualité de Christ. Cette appellation, en tant que membre du cœur divin, revient ainsi à chaque membre de l’humanité et à l’humanité lui-même.
Ce cœur, membre vital et central de Dieu, qui porte son âme divine, fusionne par le courant vital, le sang de l’amour intelligent de toute vie supérieure, expressions de l’esprit divin et de toute vie inférieure, supports indispensables de l’expression de cet Esprit. L’homme individuel correspond à cette image divine, réunissant dans l’unité de son âme au niveau du cœur l’esprit et la matière de Dieu.
Essayons de comprendre dans ce contexte la simplicité de la notion de la Trinité que nous attribuons à Dieu comme à l’homme. L’incompatibilité de cette notion, au niveau de notre compréhension, avec l’unité de Dieu, n’est qu’une projection caduque de notre mental dualiste. Il nous faut la simplicité de l’esprit de synthèse, qui suppose un discernement transparent et dynamique, fusionnant les idées apparemment incompatibles à cause de notre esprit imparfait qui polarise, qui divise, qui est statique et donc opaque. L’esprit de synthèse a le rayonnement de la roche cristalline, le dynamisme du quartz.
L’unité de Dieu, d’Allah, de Jéhovah, de Brahma prend dans son expression créative et notre approche intelligente une multitude de notions et d’expressions dont la Trinité et les trois Bouddhas. La Trinité est la voix de recours de la dualité entre la volonté de l’esprit divin du Père et l’expression dans la matière correspondante et divine, épouse et mère éternelle du Père. C’est la voie de recours dans laquelle cette dualité se fusionne dans l’unité, puisqu’elle est unité. Cette unité s’exprime dans l’unité de l’âme divine de l’homme, l’être d’amour d’expression de la création divine, fils de Dieu, du Père et de la Mère selon son image avec lequel il peut se fusionner par sa vie consciente. La dualité de l’homme avec Dieu, qui est de sa propre nature, il la soulève par l’union de sa propre Trinité : la fusion de sa personnalité matérielle et inférieure avec sa conscience spirituelle et supérieure dans son âme.



fin du texte en préparation
 

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